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ZORG
26 janvier 2008

L'AMOUR DURE TROIS ANS

Il y a un peu moins de 3 ans je tombais à nouveau dans ses bras. Pour la troisième fois. De manière irrationnelle, folle et clandestine.

Qu’est ce que j’ai aimé l’aimer !!! Nos retrouvailles interdites étaient préméditées, désirées et distillées.

Nous vivions des moments de complicité absolue. Avec elle j’ai retrouvé la joie de vivre comme un ado, sans thésauriser. Juste vivre, jouir du moment qui s’attrape au vol. Jouir du sexe aussi : non de Z… que c’était bon !

Elle m’a fait devenir un homme, parfois flamboyant.

Nous irradions de bonheur et les gens nous abordaient dans la rue, dans le métro, dans les restaurants pour nous le dire. Elle était belle et je m’assortissais à elle.

Même après avoir rompu, elle reste ma grande histoire.

Je pensais que nous nous désirerions toujours et j’imaginais toujours faire l’amour avec elle. Il me semblait que c’était réciproque. Et ce « possible » alimentait le lien secret entre nous, même si nous ne faisions rien pour le provoquer depuis un an et demi.

Pourtant, hier au téléphone, quelque chose a changé. Sa voix plus cassante. Ses phrases préparées. C’est elle qui appelait. Elle m’a dit « je crois que nous ne ferons plus jamais l’amour ensemble, ZORG ». « Je veux rester sur ces souvenirs merveilleux ».

Moi j’aimais l’idée de ce « possible mais différent» et je m’étais préparé à ça. J’avais envie de rester son vieil amant complice, années après années, même quand nos atours nous auront quittés. J’aurais aimé frotter clandestinement la peau flasque de mon ventre sur ses fesses ramollies en caressant ses seins fripés.

Mais pour faire l’amour, il faut être deux.

Cela ne sera pas. Tant pis !

Les femmes ne sont pas faites comme les hommes.

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Commentaires
F
Cette note me touche, aussi. Je reconnais le bonheur simple, si évident aux yeux de tous, d’être ensemble, et la fascination que cela provoquait chez ceux qui nous croisaient. Le bonheur est une maladie contagieuse, n’est ce pas ?<br /> Et puis, ce dernier paragraphe aussi, cette envie de vieillir ensemble et d’avoir toujours le même plaisir à faire l’amour… peu d’hommes évoquent des seins fripés avec autant de tendresse, Zorg !
G
Cher Zorg, votre note me remue. Comme j'aime le dernier paragraphe où, en si peu de mots, tout est dit. La puissance de votre amour et l'inaltérabilité de vos sentiments. Et même si le temps avait finalement par tout éroder, même votre appétit, ce n'est pas le moment d'en juger ici et je m'émeus de lire qu'à l'instant où vous l'écriviez,vous le pensiez vraiment. Quel plus bel hommage ?
A
les femmes ne sont pas faites comme les hommes...<br /> non non non mon doux zorg.. je te le confirme!<br /> <br /> dis, c'est quoi le numéro de ta chambre ;))
B
Elle est touchante cette note ... la fin d'une belle histoire c'est un peu triste surtout si l'un ne peut que suivre l'envie de l'autre sans pouvoir y faire quoi que ce soit. On ne peut vivre sur les beaux souvenirs, le possible reste indispensable pour alimenter les désirs d'avenir. Je ne suis pas sur que cela soit une affaire de femmes ou d'hommes, mais plutôt de personnes.
ZORG
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pour ceux qui n'aiment pas les spectacles de maris honnêtes et qui préfèrent les spectacles de maris au net
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