LE BOSON DE HIGGS

Post qui aurait tout aussi bien pu s'appeler :

"La froide lucidité d'un hédoniste qui flotte"

ou encore

"La possibilité d'une île"

J’erre sur les routes de ma construction en tant qu’homme depuis sept ans. ZORG, mon double, mon avatar m’a permis de verbaliser mes joies, mes démons, mes doutes, mes creux.

Je flotte sur l’océan. Je suis un bouchon sans projet qui se laisse porter par les vagues. Je sais que je ne peux pas couler.

Je crois en la possibilité d’une île comme en la découverte du boson de Higgs. C’est-à-dire de quelque chose dont je suppute l’existence, mais que je n’ai jamais vu.

Les amantes se succèdent. J’ai de la chance. Elles sont merveilleuses. Je vous ai aimé, je vous aime et vous aimerai pour tout ce que vous m’apportez. Chacune me permet d’imaginer une partie de ce fucking boson. Jamais tout dans une seule. Je sais chaque fois ce qui est « bosonesque » en elle et ce qui ne l’est pas et qui précipitera la chute.

A force je le connais ce putain de boson le clown. Le jour où je serai face à lui je le saurai instantanément. Il apparaitra en pleine lumière. Là au milieu de la clairière, même pas effarouchée. Comme une évidence faite de rationalisme et d’émotion conjuguée.

Les mots ne serviront plus à rien. Il n’y aura plus qu’à savourer. A vivre. Au fil du temps…

ZORG sera sauvé…