OCRE

Je t’offre mes 80kg de muscle et d’os. Mes états d’âme. Mon besoin de tendresse et d’amour sans fond. Ma joie et mon énergie. Mes yeux et mon sourire. Mes bras pour te serrer et te protéger. Mes mains pour te guider, te caresser et te faire jouir. Ma bouche pour te parler, te faire rire, t’embrasser et te dévorer. Mon regard sur la vie, ma condition de clochard de luxe, de vagabond céleste. Mes rêves et mon pragmatisme. Mes certitudes, mes contradictions et mes doutes. Ma tendresse et ma force. Mon présent et mon futur. Mes ivresses et mes langueurs. Ma tête rasée. Mon cerveau chromé. Mon plaisir de donner. Ma joie de recevoir. Mon sexe flasque. Mon vit tendu par le désir de toi. Mes explosions suaves et mes jus parfumés. Ma musique et mon esthétique. Mes livres et mes guitares. Mon ventre, mes cuisses et mes fesses. Mes vélos, mes skis et mes baskets. Mes amis, mes parents et mes enfants. Mes chemises blanches et mes tee-shirts noirs. Mes montagnes et mes collines. Mes odeurs de garigues et d’immortelles. Ma barbe naissante et mes joues lisses parfumées au vétiver. Mes jeans et mes chaussettes de couleur. Mon anticonformisme et mon athéisme. Mes décisions, mon choix de vivre notre amour à 1000%. Mes photos mentales et mes textes enflammés. Mon appétit de saveurs méditerranéennes. Mon goût de toi. Mon admiration. Mon amour infini.

Je t’aime

Comments

[ZORG]

@ Kurland : merci. rien d'autre à dire. (Le summum étant de me comparer à mes mots random que je considère comme une star)



@ les autres : merci pour votre amitié. J'espère vous voir à Paris les 20, 21, 22 décembre. Avec le concert de philippe GOUNEL le 21 au soir. A suivre.



@ tous : ben oui : amoureux du plus profond de mon âme. Je ne boude pas mon plaisir !!

[Fiso]

Avec tout ça, Zorg, je me suis laissée distraire et ai oublié ce pour quoi j'ai cliqué sur le lien "Commentaires" : qu'est ce que je t'aime quand tu es amoureux !

[Fiso]

Tiens, un nouveau ? Kurland, qui réveille les commentaires ronronnants ;)

Hé oui, mon pauv' monsieur, il faut, je crois, se rendre à l'évidence. Difficile de bander longtemps dans le monde des blogs érotiques. D'ailleurs moi, je préfère les blogs pornographiques, je le dis tout de go.

Et comme vous, aucun blog féminin se réclamant de ce genre ne m'a fait ... hum ... saliver ... ;) ... Trop Harlequin à mon goût.

J'ai vu s'étioler mes blogs masculins préférés, que vous découvrez morbides : Kinky, Le Divin Connard, Memorand'homme ...

Me restent CUI et Zorg qui, m'est avis, nous fera faux bond bientôt mais pour le meilleur. CUI, grâce à Dieu, bande encore en public.

Louons le Seigneur ! (je déconne)

[gicerilla]

Ah quand Zorg se fait altruiste ! Je vous préfère dans le rôle du donneur que du preneur-jouisseur égocentrique que vous sembliez devenir ces derniers mois, un brun cynique aussi. Quelle transformation !! Que pasà, on aime ailleurs ?

[kurland]

OK, Brigit, je range le cow-boy.



Mais quand même. Il y a quelque chose de très spécial dans les blogs (comment dire : érotiques ? à avertissement préalable ?), une dimension ou des niveaux de lecture supplémentaires. Par rapport à des blogs qui n’abordent pas de sujet aussi intime ou cru se pose plus qu’ailleurs la question de la distance avec soi, et de la distance avec le lecteur. Et dans ces blogs à lecture millefeuille bien plus qu’ailleurs, l’auteur se livre à un vrai numéro de virtuose pour tout garder en équilibre.



Et parmi les plus équilibrés de ces blogs, rares encore sont ceux qu’on a envie de lire, dans l’ordre, du plus ancien au plus récent billet, comme un bouquin.



C’est peut être parce que c’est par ici que j’ai commencé ces lectures que j’aime autant ce que/comment Zorg écrit ici.



Le divin connard, lui, claque ses couilles sur la table et, en interdisant les commentaires, exclut toute intrusion de son lecteur. Une fois son billet écrit, il n’est plus là et ne se préoccupe plus de ce qu’il devient. Lui a un vrai pouvoir d’évocation, presque strident. Zorg a raison : Beigbedder et San Antonio. Plus Bret Easton Ellis pour l’adrénaline.



Kinky, lui, plonge tête la première dans ses lecteurs et s’y perd. Il s’y met tout entier, trop, et puis prend ses distance mais livre (geste très intime) sa musique, et finit par fermer d’un coup en laissant apparents bite, nuque, et une bande son à se damner sans qu’on sache très bien s’il s’est déplu ou si son lectorat n’a pas été à la hauteur, mais on se sent quand même vaguement coupable. Et déçu. Et coupable. Et déçu.



Mes mots random, lui sent le cuir de voiture et Paris aux petites heures. C’est peut être celui qui est le plus proche de l’écriture équilibrée qu’on trouve ici. Et lui aussi est parti pour maintenir un équilibre.



Et ici…Ici il y a la lumière directe et pailletée du Marseille d’il y a 20 ans, des odeurs d’iode, de vert cuit de soleil, de bitume mouillé, de crâne frais et de sueur, le son du vent dans les rayons, il y a un type qui aime assez ses propres creux et bosses pour accueillir avec une vraie joie ceux des autres qui croisent sa route, ses mots ou son lit. Un type à son exacte place qui écrit comme on pense, mais en mieux.



Alors puisqu’il est encore là, ce blogueur explicitlyrique, je ne vais pas bouder mon plaisir.



Toi; à peine caché derrière ce Zorg splendide, capable de me faire aimer jusqu’au vélo : merci.