C'EST BEAU UNE VILLE LA NUIT
Nous voilà retrouvé. La ville nous englobe de sa folie lumineuse. Les bateaux du vieux port, flottent sur les reflets du fort St Jean. Dans le resto voisin, des amis bedonnants mangent sur nappe blanches une bouillabaisse embourgeoisée tandis que nous picorons dans une assiette commune des tapas aux calamars en buvant des pressions.
Sa robe est courte et légère, ses cheveux fraîchement teintés de rouge.
Je la photographie avec mon chapeau sur la tête. Ca lui va bien.
Nous roulons sur la corniche dans l’air chaud de l’été. Aerosmith à fond dans les oreilles. Elle m’ôte mon tee-shirt. Nous frôlons l’accident. Elle chante à tue-tête et je ris à pleine dent.
La bonne mère nous accueille en haut d’une ruelle escarpée. Le petit sentier contourne l’église. Nous sommes seuls au dessus de la ville.
La mer est noire. La ville est lumière. Sa peau est chaleur. Mon ventre est dur. Son corps vibre contre le mien. Ma vie vibre contre son sourire. La ville vibre sous la chaleur, les étoiles vibrent, la mer vibre, les îles vibrent… Tout n’est plus qu’une vibration. Les énergies sont sublimées.
Notre orgasme fut sublime
Ce fut le dernier.